Mission Impossible

l'auteurPrologue...

 

Carnet de voyage d'un week-end... d'enfer !!!


C'est au cours de l'une de nos réunions secrètes en lointaine banlieue, baptisée « Daïquiri Party ou Cuba Libre » en souvenir de notre dernière escapade cubaine, que nous fut présentée notre nouvelle mission au nom de code juteux : « La Maltaise »...

Il s'agissait, en trois jours, de jouer au plus malin (avec ou sans lui) et de ramener des souvenirs d'enfer de ce petit îlot perdu au sud de la Sicile. Une opération "Tip-Top", comme on les aime habituellement. « Mieux qu'"Orange mécanique", rien que de la "Pulpe en fiction" avec un brin de sanguine en plus », commencions-nous à nous esclaffer, tout émoustillé par la promesse d'aventure.

« 30 au jus, vite, vite, ça presse... » surenchérissions-nous. !!

 

Tout avait été préparé avec soin, une vraie partie de plaisirs en perspective !

Le plan était simple. Simone restait à Paris, en et sous la couverture, usant du même alibi que Roland Dumas pour se soustraire aux emmerdements, tandis que Marco, Isa, Coco et ma Pomme partions sur le terrain. Trois jours de baroud, de quoi se remettre en forme...

La logistique de l'opération avait été montée de main de maître par Marco et Isa. En fin stratège, Marco avait éliminé la carte bleue, « pas de trace » disait-il. Ils avaient tout négocié au meilleur prix, Marco prévoyant même un retour en RER à 4 heures du mat... Mais j'anticipe.

 

Ainsi, nous eûmes droit à :

- un "vol de nuit", sans doute pour accroître l'effet de surprise (départ à 0 h 45 mn de Roissy et arrivée à plus de 3 heures...). Cela voulait dire, avec un peu de chance, au pieu à partir de 5... un rythme normal pour ce type de mission.

 - un "équipement vestimentaire" adapté aux rigueurs du climat insulaire : shorts, T-shirts, chapeaux et lunettes de soleil... Bref, de quoi, pensions-nous, nous fondre parmi les touristes en goguette. N'oubliez-pas votre raquette de ping-pong avait rappelé, fort judicieusement, Marco qui pensait sûrement en faire un signe de ralliement. Une sorte de super gadget, car au premier échange de balle on aurait vite démasqué la supercherie.

- un "hébergement camouflage" dans une ancienne caserne que l'armée anglaise venait de déserter et rebaptisée pour l'occasion village de vacances (même les faux époux Turange n'y avaient pas pensé).

La Golden Bay, au sud-ouest de l'île, nous servirait donc de point de chute.


Sans oublier "l'ordre de mission", décodé grâce aux cartes et nombreux guides touristiques (Hachette ou Marco-Polo, à chacun le sien!) que nous lûmes durant le vol.

De la routine, dans ce genre d'affaire, pour une équipe aussi aguerrie que la nôtre... Cette fois, nous étions prêts. L'aube pouvait se lever.


La journée de tous les plans ...